C’est en mélangeant création sonore et vidéo à travers la pratique de l’improvisation que l’ONCEIM propose un nouveau regard sur la création collective au moyen d’un projet artistique pluridisciplinaire.
La séance, qui alternera films et pièces sonores, sera à la fois l'occasion d'explorer la collection Cinéma pour l'oreille créée en 1992 par Jérôme Noetinger via le label Metamkine* et d'investiguer plus avant ce dialogue entre son et image qui trouve un prolongement intéressant dans l'usage de la piste sonore au cinéma : des expériences du pionnier finlandais Eric Tigerstedt dont l'artiste Mika Taanila se fait le témoin dans son film Patent Nr. 314805 ou encore les manipulations de la piste optique que László Moholy-Nagy explore dès 1930 avec le très court Tönendes ABC, aux expérimentations formelles du cinéma structurel anglais et américain au travers des œuvres de Lis Rhodes et Paul Sharits.
Le premier week-end Akousma de la saison Multiphonies 20-21 se déroulera au studio 104 de la Maison de la Radio.
Ce numéro 5 de la revue L’Autre musique fait suite à l’enquête du laboratoire L’Autre musique : « Nouvelles modalités d’écriture du sonore et du musical ». Il questionne la pertinence de la notion de « partition » par rapport aux nouvelles pratiques du sonore, du musical et, plus largement, des arts contemporains : les écritures alternatives (partitions graphiques, vidéo, photographiques...), l’écriture de formes interactives, de performances et d’installations sonores, et les modalités d’écriture dans l’art contemporain (installation, performance, danse contemporaine, etc.).
Mathieu Bauer met en scène le son, en célébrant la passion pour l’éclectique mariant Dalida et Mahler, associant Nino Rota et Captain Beefheart. Cette invitation à réfléchir au phénomène de l’écoute revigore l’ouïe et la cervelle, encourage à repenser des évidences et à prendre notre élan vers des mondes sonores inconnus.
Le Paris Podcast Festival est le premier rendez-vous du podcast natif en France. Avec cette 3ème édition, il prend encore de l'essor en se tenant sur quatre jours : rencontres, ateliers, enregistrements publics, écoutes collectives et compétition officielle. Un festival à vivre sur place, mais aussi en ligne.
Équipement de l’Etablissement Public Territorial Grand-Orly Seine Bièvre, implanté à Gentilly, Le Lavoir Numérique est dédié à l’image et au son. La programmation est rythmée trimestriellement par des Séquences et interroge la large sphère numérique sous l’angle de l’audiovisuel. Approches thématiques, les Séquences sont constituées d’une exposition, d’un programme cinéma, d’un ensemble de débats publics auxquels peuvent se compiler des concerts, des spectacles, ou encore des performances.
L’expérience se déroule dans une petite caravane. Comme une réelle invitation à un voyage musical, elle joue à la fois de sa représentation de liberté, d’exploration des grands espaces et de l’intimité très singulière qu’elle provoque. Le spectateur vit l’expérience du concert dans la caravane en compagnie de l’artiste tandis que les passants peuvent entr’apercevoir l’intérieur à l’aide d’une seule ouverture. Ils deviennent alors légèrement voyeurs de la performance, aiguisant l’envie et la curiosité, mais sans jamais rien entendre.
Par le biais d’un dispositif d’écoute en quadriphonie et d’une plongée dans l’obscurité totale, nous sommes invité·e·s à écouter la musique différemment. L’attention est focalisée sur nos sensations, nous plongeant dans un état second qui transforme l’expérience d’écoute. Les musicien·ne·s, invisibles, sont au cœur de la salle, créant une scénographie immersive rassemblant à la fois artistes et public. Inspiré par le morceau éponyme de Terry Riley, Les yeux fermés invite à reconnecter avec le son.
Les pratiques de création et les outils numériques rapprochent aujourd’hui les arts visuels et les arts sonores. La Chaire « Supersonique : exposer, monter, habiter le son » rassemble des étudiant.e.s des Beaux-Arts de Paris et ceux du Cursus de l’Ircam. Elle se présente comme un atelier de partage des méthodes et des outils pour composer l’espace sonore, visuel et sensible et imaginer une création collective in situ.
Qu’elle soit solfégique, graphique ou verbale, sur papier, sur écran ou par coeur, la partition est comme un miroir. Pour la·le compositeur, elle reflète sa pensée qui se projette sur la page blanche. Pour l’interprète, elle révèle un de ses multiples devenirs. Pour l’auditeur enfin, elle ouvre un champ infini comme celui produit par deux miroirs se faisant face. L’oeuvre, matérialisée par le son, flotte quelque part autour de cette trinité de désirs.
A partir du 11 septembre, La Station — Gare des Mines s'agrandit et s'étend sur un deuxième espace : Station Nord, entrepôt industriel voisin de la Station telle qu’elle existe depuis juin 2016.
Ce premier événement de deux jours célèbre l’ouverture des extérieurs de Station Nord avec une programmation tissant des liens entre créations plastiques et sonores, musique et performance.
SON:S, réseau thématique pluridisciplinaire (RTP) lancé en 2019 par l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, connecte de manière inédite les équipes et laboratoires ayant le son et l’écoute pour principal territoire de recherche. Provoquant des situations d’échanges et d’interactions originales et encourageant la construction de programmes de travail collectifs, SON:S vise à faire émerger une communauté d’attention.
Depuis dix ans, l’Encyclopédie de la parole invente une nouvelle forme de théâtre qui met l’accent sur la diversité des formes orales et la musicalité concrète du langage. Pour les artistes et chercheurs de ce collectif formé autour de Joris Lacoste, les mélodies, le rythme, les inflexions ou les silences de la parole sont aussi signifiants que les mots.
Le Danois Simon Steen-Andersen est l’autre artiste phare de cette 38e édition. Sans conteste le compositeur le plus inventif du moment, il développe depuis une quinzaine d’années une réflexion sur le format du concert et propulse les effectifs musicaux traditionnels dans le spectacle vivant du xxıe siècle. À l’image de son Piano Concerto ou de Staged Night, l’originalité des processus de déconstruction qu’il met en œuvre ne laisse personne indifférent.
Quand dire ou chanter, c’est faire et convaincre ! Parmi les voix de ManiFeste, Juliet Fraser, Sarah Maria Sun, Agata Zubel, Otto Katzameier mais aussi Billie Holiday, Édith Piaf et Elisabeth Schwarzkopf, archives redevenues vivantes. L’alliance inespérée entre la langue et le son, traverse les portraits de Rebecca Saunders et de Stefano Gervasoni, la rhétorique des affects mobilise Marta Gentilucci ou Salvatore Sciarrino.
Roven est une revue critique sur le dessin contemporain, annuelle (à partir de 2015), éditée par Roven édition. Roven numéro 15 est entièrement consacré au liens entre dessin et son.
Des comédiens, musiciens, metteurs en scène, chorégraphes et circassiens… donnent successivement leur interprétation scénique de cinq musiques, cinq hymnes choisis pour leur puissance fédératrice. Tantôt festif, nationaliste, religieux ou contestataire, l’hymne est une chanson qui enjoint chacun à chanter en chœur, à se rassembler pour le meilleur et parfois pour le pire.
Mécanique puissante et vulnérable, notre oreille est mise en danger par la vie moderne. Un focus passionnant sur ce pavillon magique, objet de toute l’attention des scientifiques. C’est un processus graduel et inexorable, souvent imperceptible : beaucoup de gens se défont de leur acuité auditive sans même s’en rendre compte.
Le numérique a détruit la continuité physique naturelle de l’image argentique et le Mont Blanc s’effondre. Dans ses films, Jacques Perconte fait surgir une nouvelle forme de réalisme en manipulant la compression des images qui synthétisent le réel : l’artificialité de ce paysage numérique dramatise la rupture entre la nature et sa trace lumineuse.
Animées par le musicologue, journaliste et auteur Antoine Pecqueur, les Pop Conf’ sont des rendez-vous qui réunissent le plus souvent un.e scientifique-expert.e et un.e artiste autour d’une question a priori banale, mais qui concerne tout le monde, et dont la réponse est loin d’être évidente. Durant plus d’une heure, les intervenant.e.s explorent une thématique en lien avec l’univers sonore et/ou musical et font le tour de la question.
Compositeur de la bande-son spatialisée de "Faire corps - Adrien M & Claire B", le guitariste OLIVIER MELLANO mélange les genres musicaux où se télescopent pop noise, hip-hop et musique contemporaine. Pour la pièce "L’ombre de la vapeur", créée pour la fondation d’entreprise Martell par Adrien M & Claire B, le musicien fait appel à l’artiste canadienne Kyrie Kristmanson, dont les chants s’apparentent à des incantations d’une langue venue de loi
L’entreprise de Shaw se situe à la conjonction de plusieurs questionnements contemporains qui agitent tout autant la philosophie, l’anthropologie et la sociologie, les sciences, notamment les sciences cognitives et les neurosciences, et enfin, les dernières avancées technologiques comme les bionanotechnologies. Son œuvre s’affirme comme une tentative plastique et sonore pour rendre compte de ces multiples développements de la recherche, tout en les propulsant dans un champ fictionnel, flirtant avec la science-fiction et les cultures alternatives.
La BiME - Biennale des Musiques Exploratoires, nouveau nom de la Biennale Musiques en Scène se veut inclusive et festive. Elle se tiendra à Lyon et la région lyonnaise, du 13 mars au 4 avril 2020, et offrira à travers 30 concerts et performances dans 10 lieux partenaires, un large panel de la création musicale. Editorialisée par Yannick Haenel, écrivain lauréat du Prix Médicis 2017 et auteur du livret du Papillon Noir, Opéra de Yann Robin présenté au Théâtre de la Renaissance.
Cette huitième édition hautement prospective explorera les nouvelles voies techniques, philosophiques et artistiques ouvertes par l’espace et ses mystères.
Rendez-vous international de la recherche artistique et musicale, les Ateliers du Forum permettent aux professionnels du son et aux créateurs de tous horizons de découvrir les dernières applications musicales et les nouvelles technologies sonores dans un format participatif.
Le festival INTERFERENCE_S se donne pour ambition de révéler une infime partie de la polysémie des explorations sonores et de mettre en évidence des créations développées à partir de matière sonore.
Pour cette première édition, la programmation est composée d’artiste basé.e.s en Belgique francophone, soutenu.e.s par des opérateurs prescripteurs de la création radiophonique et sonore comme l’ACSR, Transcultures, le Vecteur (etc) mais également d’artistes français dont les démarches nous sont apparues comme aussi singulières que référentes. Une rétrospective dédiée au créateur sonore Èlg constitue également la matrice du festival.
Voir - écouter : ce désir d’une analogie entre l’audio et le visuel, le rêve déjà ancien de la synesthésie, est au cœur de la soirée Ircam Live.
Le festival PRÉSENCES électronique nous entraîne de nouveau dans les territoires inouïs de l’expérimentation musicale. Comme chaque année, le festival offre l’occasion rare de venir faire l’expérience intime et émouvante d’une plongée dans l’espace des sons grâce à l’Acousmonium.
Activiste majeure de la scène artistique new-yorkaise, connue en particulier pour son usage novateur de la technologie, Laurie Anderson vient présenter The Art of Falling, nouvelle création multimédia dédiée à l’art de la chute.